Depuis des années les parents se demandent si les
jeux vidéo peuvent avoir un impact négatif sur leurs enfants. La question mérite d’être posée et la réponse doit être claire pour soulager tout le monde. Après les nombreux faits divers qui ont entaché la réputation du
gaming, nous allons voir dans cet article les risques liés mais aussi les bienfaits du
jeu vidéo qu’il soit actuel en jouant sur sa
PlayStation 5 ou pour les amateurs de
bornes d’arcade.
Peut-on développer une addiction aux jeux vidéo ?
Dépendance très forte entraînant une conduite compulsive. Voilà la définition d’une
addiction dans le dictionnaire. Il est très facile donc de comprendre qu’une activité ou action répétée entraine une addiction ou en est un des signes avant-coureurs, et cela peut aisément s’appliquer à l’univers de
jeux vidéo. Cette addiction est parfois plus insidieuse car elle ne se voit pas. L’extrême fatigue provoquée par de longues heures devant un
écran peut être responsable de nombreux maux sur lesquels il n’est pas toujours facile de trouver la cause.
Courir après les cours, se dépêcher de rentrer du boulot, allumer sa
console et se plonger dans son canap’… tout cela semble anodin et pourtant cette habitude peut cacher une addiction au
gaming. Entre amis ou seul, le
jeu vidéo se pratique partout, tout le temps, sur de nombreux supports.
Aujourd’hui plus qu’hier, le
jeu video s’invite sur nos
portables, il est donc possible de jouer dans le métro, au bureau ou sur les bancs de la fac et continuer en rentrant chez soi. Il n’y a presque plus de limite car jouer ne demande plus une installation incroyable, un simple
écran avec de la batterie et on est prêt à lancer une
partie.
Le fait de pouvoir jouer avec des
joueurs du monde entier, à toute heure du jour et de la nuit augmente le comportement compulsif et addictif du
jeu vidéo.
Une tâche chronophage
Dites-moi combien de temps vous passez devant votre écran et je vous dirais si vous êtes avez un problème avec cette activité. En effet, en plus d’une dépendance à sa dose de parties de FIFA ou Zelda, cela prend du temps, beaucoup de temps… Les 11–23 ans passent en moyenne 11 heures par semaine sur leurs jeux favoris.
Un risque financier
Du prix des consoles au pay to win, l’industrie gaming à pris un virage financier ces dernières années. Les joueurs dépensent de plus en plus pour jouer et lorsqu’ils sont dans le jeu ce qui peut facilement doubler le budget. Sachant que la plupart des joueurs sont étudiants, il est important de faire attention à ce nouveau phénomène qui pourrait mettre certaines personnes dans une situation financière compliquée.
Les solutions contre l’addiction au jeu vidéo
Si vous êtes un parent inquiet, la communication sera la clé pour faire comprendre à votre enfant que toute activité présente des risques, le jeu vidéo n’en est pas exempt. Rien ne sert de dramatiser la situation, mais lui faire confiance n’enlève pas le contrôle que vous pouvez effectuer notamment sur son nombre d’heures passées devant son écran d’ordinateur ou en regardant les jeux auxquels il joue.
Si vous vous sentez concerné par l’addiction et que vous êtes un joueur régulier, il est important de compenser par une activité physique ou sociale. Le jeu est souvent très prenant et nous perdons facilement la réalité du temps, placer un minuteur avant de jouer peut-être une solution intéressante pour limiter le temps passé sur votre console.
Les bienfaits des jeux vidéo sur votre cerveau
Les jeux vidéo permettent de faire travailler votre cerveau
Il n’y a pas que des côtés négatifs, c’est un domaine dans lequel les grands comme les petits doivent faire très attention comme ne pas tomber dans l’addiction aux jeux vidéo évoqué plus haut. Mais passer à côté de certains bienfaits ce serait cacher une réalité que vivent des millions de joueurs.
Développer vos réflexes
Le jeu vidéo permet de développer des aptitudes comme le travail en équipe, le leadership ou encore la prise de risque. C’est aussi un moyen de faire travailler son cerveau en apprenant des techniques par coeur sur des touches de clavier ou sur sa manette de console. L’action envoyé par le cerveau à la main se voit donc plus rapide chez un joueur régulier que chez une personne qui ne joue pas. Cette dextérité pourra, par exemple, très bien être utilisé pour un futur métier manuel.
Meilleure prise de décision
Les jeux vidéo peuvent amener à un niveau de stress comparable à des situations du réel. C’est exactement dans ces moments précis que certaines décisions doivent être prise en cous de jeu, sans précipitation mais avec le recul suffisant.
Baisse de la douleur
Jouer au jeux vidéo permet également d’échapper à un quotidien parfois compliqué mais aussi d’oublier une douleur physique ou morale. On place toute son énergie dans la partie en oubliant le reste. Ce n’est pas une solution médicale, mais le jeu peut être vu comme une alternative intelligente.
Les jeux vidéo peuvent donc vous aider à avoir de meilleurs réflexes, prendre de meilleures décisions dans des situations où le stress est présent mais aussi une échappatoire à un mal-être ou une douleur physique. Certes cela ne remplace aucunement un suivi mais peut grandement contribuer à aider la personne souffrant de certains troubles.
Pour ne pas subir, il faut agir. Cet adage est également applicable dans le secteur du jeu vidéo, ne jouer pas plus de 5 heures par semaine, éviter les jeux violents et compenser votre sédentarité par une activité physique bonne pour votre mental de champion également.
Lorsque l’on sait que les français passent en moyenne plus de 4 heures par jour devant la télévision, le
jeux vidéo a donc encore de beaux jours devant lui. Nous avons créé notre
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